5 questions à se poser avant de prendre une décision radicale
#35 Ou comment faire un choix basé sur le cœur et non sur la peur
Courir après le mauvais lièvre conduit à l’épuisement.
Bientôt les soldes, l’été, les vacances, l’envie de changer pour plus de vie, de liens, de légèreté. Et de profondeur. Et de sécurité matérielle.
Une sorte de … en même temps. 🙃
Sans creuser notre déficit énergétique.
Un peu comme boire du rosé bien frais ou des spritz bien sucrés et vouloir un summer body.
Aujourd’hui je voudrais te parler de la voie du Tao.
Je suis inspirée par la lecture de “L’art de la guerre pour les femmes” de Chin-Ning Chu, elle-même inspirée par Sun Tseu.
C’est qui celui-là ?
Un stratège militaire chinois qui a écrit l’ouvrage célèbre “L’art de la guerre” il y a environ 2500 ans.
Les militaires, politiques, “hommes” d’affaires* le connaissent bien.
*Business people si tu veux de l’inclusif.
Ils appliquent les conseils de Sun Tseu pour gagner sans combat. Enfin, ils essayent. Nos politiques ont perdu le bouquin. Prêté pas rendu, un classique.
N’est-ce pas féminin, cette qualité d’arriver à ses objectifs par l’art plutôt que le combat ?
Pour y arriver, la première chose est de considérer le Tao :
Tout ce qui est intelligent, juste, créatif, innovant, enthousiaste, harmonieux et joyeux trouve ses racines dans le Tao, que l’on appelle la Voie de la Vertu.
Mon invitation aujourd’hui, est de penser au Tao pour mieux réussir ta vie professionnelle et personnelle. Ta vie de Femme qui ne s’épuise pas grâce à une stratégie finaude. 🦊
Voici les 5 questions à te poser avant de prendre une décision sérieuse :
1/ Mon objectif est-il réellement juste ?
Qu’est-ce qui me motive, “en vrai” comme disent les jeunes.
Parfois il est tentant de vouloir :
une promotion,
un gros chiffre d’affaires,
un grand nombre de followers sur les réseaux,
un chéri qui brille,
un sac Hermes, pendant de la Rolex de Jacques Séguéla,
un corps de rêve comme Arlette au Malibu.
Quelle est l’intention derrière cela ?
Obtenir de la reconnaissance ?
Montrer à mon père, ou aux copines, à Pierre, Paul ou Jacques que j’ai “réussi”, que je suis capable, valable, aimable ?
Attention, ce genre de moteur est parfait pour se mettre en mouvement.
Mais si je n’aime pas vraiment ce que j’obtiens (un poste à responsabilité qui m’écrase, une clientèle ou un service /produit qui m’ennuie, une présence sur les réseaux qui m’épuise, un mec qui me saoule, un sac que je ne sors pas parce que j’ai peur qu’on me le vole ou qu’il se raye, des contraintes de sport ou de régime qui me dépriment) : qu’est-ce que j’ai gagné ?
Une de mes clientes n’assumait pas du tout sa promotion : elle n’aimait pas diriger les gens, faire plus d’administratif. Le coût mental et émotionnel était bien supérieur au gain de statut et financier.
Si mon objectif n’est pas juste, je finis toujours par souffrir.
Personnellement j’ai lâché un statut de médecin installé dans un beau cabinet parisien, pour aller vers ma zone de génie : l’accompagnement sous forme de coaching.
Alors que je m’épuise rapidement dans un travail de médecin, guider les femmes sur leur chemin de libération physique, mentale et émotionnelle me nourrit et me semble léger.
2/ Est-ce motivé par mon égo ?
Qu’est-ce que l’égo ?
Disons que c’est le mental, la petite voix qui essaie de me protéger de tout, qui veut que rien ne change.
L’égo, c’est le passé. C’est une force puissante qui fait tout pour que je ne revive pas les douleurs de l’enfance.
Il me permet de survivre. Mais il m’empêche d’évoluer.
Si je prends une décision basée sur l’égo, je n’évolue pas dans le bon sens. Je tente de compenser une blessure. J’évite ce sur quoi je dois travailler.
Les égos surdimensionnés cachent souvent une faiblesse interne, un talon d’Achille, une plaie béante qu’il faut absolument tamponner par des actions qui diminuent les autres pour se sentir plus grande, plus forte, plus capable, plus aimable.
Mais quoiqu’on fasse, la blessure est toujours là, elle saigne, et le pansement sature.
En descendant vers le cœur qui sait tout, j’obtiens une réponse plus juste, qui va soigner ma plaie.
L’égo, c’est le passé douloureux, le cœur, c’est l’avenir radieux.
3/ Suis-je motivée par l’avidité ?
L’appât du gain, le besoin d’attirer, de plaire, de me sentir en sécurité en amassant le plus de tout.
La peur de manquer.
Si j’en ai tellement marre de ma vie, que je veux que ça change vite, fort, je risque de voir le bout de mon nez uniquement.
Tout envoyer bouler pour un poste mieux rémunéré, pour un chéri qui brille plus (qu’on connaît depuis un mois ou moins), faire pivoter son entreprise vers un créneau qui semble prometteur sans analyser en profondeur, c’est comme manger une glace 3 boules chantilly coulis alors qu’on veut avoir la ligne.
Le gain à court terme peut se faire au détriment du gain à long terme.
4/ Suis-je déprimée ?
Si je suis au fond du trou, triste, découragée, je vois le verre à moitié vide.
Je baigne dans le mental, celui qui m’empêche d’évoluer, qui me maintient au sol avec un bloc de béton.
Comment prendre les bonnes décisions dans ce contexte ?
Le mieux à faire est de … rien faire.
Rester en sous-marin, attendre que les grumeaux remontent à la surface, pour les identifier et en faire quelque chose. En se faisant aider c’est plus rapide et efficace.
L’harmonie, l’espoir, l’optimisme, correspondent aux ondes cérébrales qui favorisent la créativité. Si je veux du nouveau, du mieux, du bien, j’attends d’être remontée du fond de la piscine.
Quand je ne vais pas bien, je ne décide rien.
Je prends soin.
5/ À qui vais-je rendre service, à qui vais-je faire du tort ?
Plus ce que je suis et fais aide de monde, plus je réussis.
Faire des choix qui vont blesser, tromper ou désavantager beaucoup de personnes, n’est pas une bonne idée.
J’aurais pu faire maigrir tout Paris en prescrivant des diurétiques et des hormones thyroïdiennes. J’aurais nourri mon besoin de sécurité matérielle, mon besoin de reconnaissance, mais j’aurais eu du mal à me regarder dans le miroir.
Attention à ne pas confondre avec les quelques personnes qui font faire la tronche parce qu’on grandit, qu’on n’est plus la gentille serviable, douce et agréable.
Comment faire en attendant de prendre les bonnes décisions ?
Faire de son mieux, chaque jour. Pas plus, pas moins.
Respecter ses engagements ou annoncer son désengagement de façon claire :
Si je n’aime pas mon travail ou mon entreprise, je cherche autre chose.
Si je décide de rester, je fais le job, du mieux que je peux.
Si j’accepte un salaire qui tombe à la fin du mois, c’est que je valide mon employeur. Rien ne m’oblige à rester.
Si je fréquente des personnes toxiques, je prends quelques distances.
Si ça ne va pas du tout, je me fais aider par un professionnel. Un simple soutien vaut de l’or. La solitude est cruelle.
On ne peut pas se protéger des catastrophes extérieures, mais on peut se protéger de nos mauvaises décisions.
Il n’y a pas de raccourci. Suivre la Voie de la Vertu, le Tao, ou tout simplement le bon sens, l’appel du cœur, est le chemin qui mène à la Liberté, la Souveraineté, la Sérénité.
Si tu veux entamer l’été avec plus de clarté, tu peux bénéficier jusqu’au 24 juin de mon offre pour une séance de clarification à 90 € au lieu de 190 €.
Une heure avec moi en personne, pour repartir avec une vision, une stratégie, de l’énergie.
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De tout cœur !
Florence 🦊